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DDP, Dromoise des Plastiques à la baume-d'hostun 26 employait 83 personnes en 1984 (source Drome hebdo).

Voilà que le patron décide d'ouvrir une unité de production dans la Tunisie du dictateur Ben Ali en 2005 pour faire face à de nouveaux marchés à bas prix (communiqué DDP Drome Hebdo).

M JACQUELIN dit saisir une opportinité de développement puisqu'il ne s'agit pas de fermer le site de la Baume d'Hostun, ni de transférer une activité présente ici vers la Tunisie. (source Drome Hebdo). Mais alors, pourquoi les salariés de la DDP ont participé pendants plusieurs mois à la mise au point de la production des pièces Hutshinson. Puis les salariés ont assisté au départ de quelques machines pour la Tunisie, et en retour ont participé au contrôle des pièces. 

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Dans ces cartons du Joint Français, la matière utilisée pour la production Hutshinson, la preuve qu'à la Baume on a mis au point  cette production, il y a bien eu transfert d'activité vers la Tunisie.

IMGP1235.JPGUne preuve supplémentaire

Si on analyse bien, M Jacquelin a dit ouvrire une unité de production en Tunisie pour fabriquer les piéces qu'il aurait du fabriquer en France s'il n'avait pas la possibilité de fabriquer ailleurs, donc il a délocalisé pour faire plaisir à Hutshinson. Mais alors pourquoi Hutshinson n'est pas parti lui même fabriquer en Tunisie?

Finalement s'ensuit une première vague de 15 licenciements, et quelques départs ça et là: des périodes de chômage et un incendie qui a détruit l'atelier de production, non reconstruit. Ci-dessous une photo d'une machine qui pissait l'huile hydraulique par manque d'entretien.

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Aujourd'hui la DDP a disparue de la Baume-d'Hostun, le PDG avait pourtant était clair : "le projet tunisien, c'est l'avenir de l'entreprise. L'unité de production a démarré au 1er juillet dernier (2005) dans une zone industrielle proche de Tunis et cinq machines sont en fonction. A terme, nul doute que la qualité de production rejoindra celle de La Baume-d'Hostun."

 

Ci desous des lettres du collectif, et tracts. Pour se rendre compte du jeu que les élus de la mojorité PS du conseil générale de la Drôme ont joué, en donnant raison au patron qui disait "agir pour sauver la boite".

 


 

  Collectif de salariés de la D.D.P.

 

Lettre ouverte aux élu(e)s, maires, conseillers généraux et régionaux…

 

 

Trop souvent, dans nos zones rurales, les suppressions d’emplois se font sans grande publicité. Les élus restent silencieux, les travailleurs concernés et leurs familles se résignent.

 

Les exemples sont hélas nombreux de licenciements, voire de liquidations d’entreprises, qui n’ont été accompagnés d’aucun plan social, d’aucune proposition de reclassement. On a beaucoup parlé, à juste titre, du drame humain et économique provoqué par la crise de l’industrie de la chaussure : les élus et la population se sont mobilisés aux côtés des salariés, des ministres sont venu à Romans, une cellule de reclassement a été mise en place à grands frais.

 

Mais il ne faut pas oublier les dizaines de licenciements qui s’additionnent dans de nombreux secteurs d’activité. Les ouvriers voués au chômage doivent pouvoir compter sur la même sollicitude des pouvoirs publics, même s’ils travaillent dans des petites entreprises moins prestigieuses que les grandes marques de la chaussure de luxe.

 

Nous avons décidé de ne pas nous résigner et de ne pas nous taire. C’est pourquoi, face aux licenciements déjà survenus et à ceux qui se préparent à l’usine de la Baume d’Hostun, nous avons formé un collectif de salariés de la Drômoise des plastiques.

La D.D.P. rencontre des difficultés en raison d’une baisse de son chiffre d’affaires.

Comme toutes les entreprises de sous-traitance, elle est dépendante du bon vouloir des donneurs d’ordre ; or ces derniers tirent sans cesse les prix à la baisse et mettent leurs fournisseurs en concurrence sans se soucier le moins du monde des conséquences sociales. Dans notre secteur d’activité, les pièces pour automobiles, la mode est à la délocalisation : on licencie en France et on transfère la production dans des pays ou les salaires sont dérisoires et les droits sociaux inexistants.

La D.D.P. ne fait pas exception. D’une part il est exact que la société a perdu un gros client et qu’elle n’a pas été capable de gagner de nouveaux marchés. Mais d’autre part la direction a aussi fait le choix d’ouvrir une unité de production en Tunisie.

Nous dénonçons cette délocalisation. Monsieur JACQUELIN a affirmé dans la presse qu’elle constituait une opportunité de développement. Pour lui peut-être, mais certainement pas pour celles et ceux d’entre nous qui perdons notre emploi !

Nous dénonçons aussi les méthodes de la direction de notre entreprise. Monsieur JACQUELIN a choisi de licencier par petits paquets afin d’échapper aux obligations sociales qu’entraînent le licenciement économique de plus de 10 personnes dans une entreprise de plus de 50 salariés. A ce jour 15 emplois sont supprimés ou sur le point de l’être…

Nous estimons qu’il doit rendre des comptes aux salariés qui ne sont en rien responsables de la gestion de l’entreprise, ni de ses difficultés. Nous ne voulons pas payer les pots cassés !

Nous estimons qu’il doit rendre des comptes aux élus et à la population de nos communes.

C’est trop facile, quand ça va mal, de considérer les ouvriers comme une simple « variable d’ajustement ». Les licenciements sans reclassement sur place contribuent à la désertification et à l’appauvrissement de nos zones rurales. Sont-elles vouées au « tout tourisme » ? Nous ne voulons pas le croire, nous pensons que l’industrie, comme l’agriculture et les autres activités économiques, a un avenir. Ce qui fragilise, c’est la mono-activité.

Nous demandons solennellement à tous les élus de rendre publiques les aides et subventions de toutes sortes dont la D.D.P. a pu bénéficier ces dernières années, et en échange de quels engagements ces aides ont pu être octroyées.

Ce que nous voulons :

Une table ronde réunissant :

  • la direction de la D.D.P.
  • les représentants du personnel ;
  • les unions locales des syndicats ;
  • la direction départementale du Travail ;
  • les élus.

Pour débattre de la situation de l’entreprise et de son avenir

Pour étudier toutes les solutions permettant d’éviter au maximum les licenciements

Pour mettre en place un plan social dans le cas où des licenciements seraient confirmés ; tous les salariés licenciés depuis le début de l’année devraient alors en bénéficier.

Mercredi 29 mars, nous avons rencontré M. CLAVREUIL à Romans et lui avons demander l’intégration des salariés licenciés de la DDP dans la cellule de reclassement prévue pour les employés de la chaussure. Nous avons été accompagnés dans cette démarche par M. Pierre BUIS, président de la communauté de communes des Monts du matin, maire de CHATEAUNEUF SUR ISERE, que nous tenons à remercier.

Comme nous remercions par avance l’ensemble des élus qui voudront bien apporter leur appui, notamment en écrivant à M le Directeur Départemental du Travail et de l’emploi, 70 avenue de la Marne, 26021 Valence cedex, pour soutenir notre demande d’une table ronde sur l’avenir de nos emplois.

 

 

Le collectif de salariés de la D.D.P.

 

 


Pour étudier toutes les solutions permettant d’éviter au maximum les licenciements

Pour mettre en place un plan social dans le cas où des licenciements seraient confirmés ; tous les salariés licenciés depuis le début de l’année devraient alors en bénéficier.

Mercredi 29 mars, nous avons rencontré M. CLAVREUIL à Romans et lui avons demander l’intégration des salariés licenciés de la DDP dans la cellule de reclassement prévue pour les employés de la chaussure. Nous avons été accompagnés dans cette démarche par M. Pierre BUIS, président de la communauté de communes des Monts du matin, maire de CHATEAUNEUF SUR ISERE, que nous tenons à remercier.

Comme nous remercions par avance l’ensemble des élus qui voudront bien apporter leur appui, notamment en écrivant à M le Directeur Départemental du Travail et de l’emploi, 70 avenue de la Marne, 26021 Valence cedex, pour soutenir notre demande d’une table ronde sur l’avenir de nos emplois.

 

 

Face aux licenciements déjà survenus et à ceux qui se préparent, nous avons formé un collectif de salariés de la D.D.P.

Le gros problème que nous rencontrons c'est de ne pouvoir réunir tout le monde à cause des horaires de travail de chacun (3/8)

 

Dans l'urgence nous nous sommes réunis vendredi 10 mars avec un syndicaliste CGT de l'union locale de Romans. Il a exposé les divers recours à la disposition du C.E. et des salariés :

  • Quand une entreprise rencontre des difficultés, les patrons choisissent la solution de facilité, licencier une partie du personnel, plutôt que de chercher d’autres moyens de relance ;
  • Nous ne sommes pas obligés de croire monsieur JACQUELIN sur parole quand il essaie de relativiser l’impact de la délocalisation en Tunisie sur la production de l’usine ;

Sur ces deux questions, le comité d’entreprise peut demander une expertise des comptes de la société. Il peut aussi alerter les pouvoirs publics s’il estime que l’avenir de la D.D.P. et les emplois sont menacés.

  • D’autre part nous constatons que monsieur JACQUELIN programme les licenciements par petits groupes afin d’échapper à la loi qui impose un plan social quand il y a au moins 10 licenciements économiques dans une entreprise de plus de 50 salariés.

Nous avons décidé de ne pas nous laisser manipuler et de nous organiser pour faire connaître les faits aux pouvoirs publics.

M. Pierre BUIS, président de la communauté de communes des Monts du matin, maire de CHATEAUNEUF SUR ISERE, nous a dit qu' il porterait à la connaissance des élus les problèmes que nous subissons. Il nous accompagnera dans nos démarches.

 

M. Gérard CHAUMONTET Vice-Président au CONSEIL GENERAL DE LA DRÔME, nous a reçu dès le lundi 20 mars dans son bureau de Valence.

Il nous a posé des questions, a pris des notes. Visiblement il connaît bien la région de ST JEAN EN ROYANS et est bien conscient de la désindustrialisation qui frappe le canton.

Il nous a conseillé de prendre contact avec M. CLAVREUIL à Romans pour tenter de faire intégrer les licenciés de la DDP dans la cellule de reclassement prévue pour les employés de la chaussure. Il a promis d'appeler pour appuyer notre initiative.

 

A la sortie de notre entretien avec M. CHAUMONTET nous nous sommes rendus à l' union locale CGT de Romans. Un conseiller du service juridique nous a lui aussi écouté et apporté des informations intéressantes sur les modifications de contrat de travail proposées à certains d’entre nous, des informations un peu différentes de ce que raconte notre patron.

Nous avons pris un nouveau rendez-vous à la CGT,  lundi 27 mars, pour étudier le dossier.

Comme vous pouvez le voir, notre collectif a commencé à s’activer.

Et ce n’est pas fini !

  • Mardi 28 mars, nous serons reçus collectivement à l’inspection du travail ;
  • Mercredi 29 mars, nous avons rendez-vous à Romans avec M. CLAVREUIL, de la cellule de reclassement. L’Etat et les collectivités locales débloquent de l’argent pour les ouvriers de la chaussure qui ont perdu leur emploi, nous allons demander que le même effort soit fait pour les salariés de la D.D.T. qui perdraient le leur. Même si nous n’avons pas beaucoup d’illusions sur les reclassements, nous ne voulons pas rester à l’écart des aides possibles.

Nous devons réagir tous ensemble, ne nous voilons pas la face, si la situation ne s’améliore pas il y aura d’autres licenciements.

Et comment s’améliorerait-elle alors que le patron continue à justifier la délocalisation d’une partie de la production en Tunisie ?  Quel mépris envers les ouvriers et ouvrières quant il raconte que la délocalisation « est une opportunité de développement puisqu’il ne s’agit pas de fermer le site….,ni de transférer une activité présente ici en Tunisie ».

Qu’avons nous fait ici depuis plus de deux ans, sinon de produire pour LE JOINT FRANÇAIS.

Non ! M. JACQUELIN ça ne colle pas, vous allez avoir du mal à défendre vos arguments.

Nous ne sommes pas responsable de ce qu’il nous arrive, la Tunisie ce n’est pas notre choix.

Au moment du lancement de la délocalisation notre patron ne pouvait ignorer qu’une partie de la production ait « quelque peu vieilli. ». S’il avait eu le moindre élan de responsabilité envers ses salariés il aurait dû repousser la cette délocalisation.

En se qui concerne les exigences de Core Product, quand on connaît la facilité que nos élus ont à trouver de l’argent pour l’implantation d’une usine, pourquoi ne pas avoir ouvert un autre atelier à quelques mètres. L’entrepôt à peine fini de construire, à condition de l’isoler n’aurait-il pas suffit ?

Ce que nous voulons :

Une table ronde réunissant :

  • la direction de la D.D.T .
  • les représentants du personnel ;
  • les unions locales des syndicats ;
  • la direction départementale du Travail ;
  • les élus.

Pour débattre de la situation de l’entreprise et de son avenir

Pour étudier toutes les solutions permettant d’éviter au maximum les licenciements

Pour mettre en place un plan social dans le cas où des licenciements seraient confirmés ; tous les salariés licenciés depuis le début de l’année devraient alors en bénéficier.

Nous vous invitons à prendre contact pour votre information sur vos droits et notre action.

Ne restez pas isolé.




La Drômoise des Plastiques (DDP), entreprise sous-traitant en plasturgie pour le secteur de l’équipement automobile et installée sur la commune de La Beaume d’Hostun, a entrepris un sévère dégraissage de ses effectifs.

 

Forts de 97 salariés, début 2005, ses effectifs sont aujourd’hui passés à 84, devraient à nouveau être amputés de 9 emplois supplémentaires.

 

Ici on a visiblement une lecture aiguisée de la législation. La direction a en effet choisi de licencier par petits paquets (moins de 10 salariés) pour échapper aux obligations sociales qu’entraîne la procédure de licenciement économique. Et comme une telle opération peut être rééditée tous les 30 jours, à ce rythme, l’emploi risque de fondre comme neige au soleil !

 

Une telle situation sur un bassin d’emplois romano-péageois, particulièrement touché par la casse industrielle, est inquiétante. Sur quelle activité réellement productive de valeur ajoutée pourra-t-on encore compter ?

 

Située dans un secteur d’activité particulièrement exposé aux pressions des donneurs d’ordre, voire à leur chantage infernal à la baisse des coûts, l’entreprise DDP est certes en difficulté. MGI Coutier un des donneurs d’ordre installé en partie à Romans envisage par exemple d’arrêter toute activité avec la DDP fin 2006. Par contre Hutchinson qui souhaite travailler avec DDP verra ses produits fabriqués en Tunisie.

 

La direction de DDP a en effet choisi de délocaliser cette production en l’installant près de Tunis. L’inquiétude des salariés est vive et compréhensible. Cinq machines y sont déjà en fonction et la production tunisienne ne tardera pas à atteindre un niveau de qualité similaire à celle de la Beaume d’Hostun. A terme, tout pourrait être fabriqué là-bas ?

 

Nous partageons l’inquiétude des salariés. Nous demandons que la direction de l’entreprise DDP mette un terme à la procédure de licenciements engagée alors qu’aucun salarié n’a jamais été informé de la situation économique. Un comité d’entreprise existe, il peut activer son droit d’alerte afin que soit pratiquer un audit comptable et financier.

 

Nous soutenons la demande du collectif de salariés visant à obtenir un état des aides publiques accordées à cette entreprise au cours des dernières années ainsi que leur proposition de réunion rapide d’une table ronde regroupant la direction de l’entreprise, des représentants des personnels, les unions locales syndicales, la direction du travail et des élus-es.

 

Tout doit être fait pour sauver les emplois et maintenir une réelle activité économique en zone rurale, façon la plus efficace pour lutter contre la concentration de l’activité économique et de la dépense sociale de tout un bassin sur la seule ville centre, en l’occurrence Romans.          

                                                                                    Pour les élus-communiste de Romans

                                                                                                Jean-Marc Durand 

 


                                      

Intervention lors d'une réunion publique d'un licencié.

La Drômoise Des Plastiques installée à la Baume d’Hostun depuis septembre 1998 a employé prés de 90 salariés en 2004.

C’est une entreprise sous-traitante dans l’automobile ( injection plastique fabrication d’outillage) le PDG  A Jacquelin avait pour habitude d’embaucher en CDD de façon illégale, certaines personnes y étaient présentes depuis plus de cinq ans, plus de 10 mois par ans.

Pas d’organisation syndicale, la direction n’a eu aucune résistance à l’organisation de la délocalisation en Tunisie se permettant légalement de priver des salariés de moyens d’existence au nom du profit

 5 machines sont partis toute la production HUTSHINSON que nous avons largement contribué à mettre au point et représentant  40 %,

donc forcement depuis le début de l’année nous sommes confrontés à une baisse de notre activité + le départ du principal client MGI Coutier, lui-même délocalisant en Roumanie, en Inde, en Iran.

Des faits organisés, connus de longue date que la direction et le C.E. ont caché aux salariés trop naïfs ou confiants.

 

La direction n’a pas tardé à faire supporter aux seuls salariés les conséquences de cette baisse d’activité organisé tout en minimisant les méfaits de la délocalisation, par des mensonges.

( Un retour sur investissement de 16 % pour le site de la BAUME pourrait profiter aux salariés « encore présents » ).

Au final 14 licenciements en deux vagues de moins de dix salariés à 30 jours d’écarts.

Face à un tel mépris les personnes menacées par un licenciement ont constitué un collectif suite à une réunion avec un représentant de l’UL CGT de Romans.

Nous avions un objectif, qui étaient de faire connaître les faits au plus grand nombre de personnes et surtout les élus, maires, conseillers généraux et régionaux, par une lettre ouverte ( 40 élus le 11 avril )

Après 2 mois nous arrivons à la conclusion qu’encore une foi les licenciements ne feront pas descendre dans la rue les élus de Royans et les conseillers généraux.

Ils se rendent complices ne voulant pas reconnaître le droit à l’emploi, droit fondamental dans la société, reconnu même par la Constitution :

«  Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi » ( protocole de 1946 rattaché à la Constitution de la Vème République).

 

Nous partons sans avoir obtenu pour l’heure la tenue d’une table ronde que nous demandions.

Seul moyen démocratique de confronter la direction avec les salariés, les syndicats, la direction départementale du travail et de l’emploi, les élus.

Dans ce rapport de force un espoir subsistait de voir le patron rendre des comptes, mais le groupe de la majorité départementale que nous avions alerté en priorité, nous a laissé choir, ainsi laissant à l’employeur le droit d’accorder ou non un emploi, et d’y mettre fin selon sa guise.

Les membres du collectif aujourd’hui en préavis regrettent le manque de solidarité de la part des autres salariés, car nous avons de bonnes raisons de penser que leur sort sera calqué sur le nôtre.

Cela prend de plus en plus d’importance en Tunisie, à l’exemple de IMTEC Tunisia fondée en 2003 filiale de l’entreprise française avec un objectif l’acquisition de 30 presses.

La Drômoises Des Plastiques s’inscrit dans cette même démarche.

Dommage pour la mission de reconversion, à la DDP ce sont plus de vingt postes de travail qui disparaissent et 75 restants en sursis, j’ai appris la fermeture de l’usine Cuzin, où il y a eu prés de 50 emplois.



info collectif  DDP

C'est la lutte des classes que nous avons mené.

Nous avons utilisé les moyens démocratiques de lutte, nous n’avons aucun regret sur la tenue de notre combat légitime, nous aurions simplement espéré vous intéressez à notre action et contribuer à ne plus être considérés comme des machines à produire.

Vous ne vous êtes pas plus mobilisé lors du licenciement des trois aides régleur qui faisait pourtant parti de vos équipes.

Dans le Royans des gens étrangers à la boite servent d’acoustique oratoire à la direction pour qui cette délocalisation serait un bien. Mais c’est une escroquerie.

Posez la question aux anciens de Farravelon et Rondin de Ste Eulalie.

 

Ce patron que nous avons largement enrichi part maintenant exploiter les travailleurs Tunisiens, si non pourquoi avoir choisi un pays antidémocratique.

Nous pensons que M JACQUELIN a bénéficié de quelques complices dans son aventure tunisienne, comme cet Etat UMP illégitime en place depuis 6 ans qui n’aura pris aucune mesure face à cette mondialisation qui détruit l’appareil de production français.

Il ne faut jamais dire les politiques, les patrons ont tous les droits.

Il semblerait que vous ignorez une chose, c’est par la lutte que les ouvriers ont obtenu et défendu nos acquis sociaux.

Les derniers exemples comme le NON massif à la constitution et la dernière victoire des étudiants contre le CPE et la précarité prouve que l’action unitaire et déterminée, paye.

On peut en finir avec les reculs sociaux, avec ce gouvernement brutal, minoritaire, avec les cliques sarkoziennes et chiraquiennes de l’UMP.

Avec les syndicats unis sur des revendications, avec les associations de lutte contre le chômage, pour les droits de femmes, avec les partis politiques, préparons les conditions d’un nouveau mouvement d’ensemble. Avec pour commencer un grand Premier Mai de lutte et d’unité.

   


                                                                

                                                                    Monsieur JACQUELIN Alain

                                                                    Marhaba Tour Khalef Hotel

                                                                    BP 345

                                                                    40 39   SOUSSE

                                                                    TUNISIE

Le 17 mars 2006

Recommandée avec A.R.

Après concertation de l’ensemble du personnel, article L.462-2,  nous sommes arrivés à la conclusion de procéder à votre licenciement pour faute lourde.    

A votre seule initiative vous avez déménagé des machines pour un atelier étranger à notre établissement.

Vous avez réorganisé la production dans ce même atelier et contribuer à divulguer notre savoir-faire avec un double objectif, accroître vos dividendes et inoccupé le personnel de LA BAUME D’HOSTUN.

Nous demandons le retour des machines et des carnets de commandes sous quinze jours à dater de la réception de la présente lettre.

Une astreinte de 1456,00€ par jour de retard et des poursuites judiciaires seront retenues à votre égard.

Cette lettre annule toutes les décisions nuisibles à l’entreprise que vous avez prisent ces derniers mois en toute liberté à l’encontre de l’article du code du travail L.461-4 et L.461-5.

Nous vous prions d’agréer Monsieur, nos salutations distinguées.

                                                                    Le personnel DDP

                  

 

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