Une guerre ça sert à quoi? heu! pardon présence militaire au SAHEL
Conquerir de nouveau marché, si tout se déroule bien, faire les beaux comme hollande ci-dessus.
Je ne savais pas qu'en 2013 un pays en crise pouvait trouver les moyens financiers pour conquerir des territoires.
Pour l'instant je préfère en rire sur la photo on dirait bien des agents du CETELEM en tenue cammouflage,
Hollande fait la guerre à crédit!!!!
Cette guerre est une "Course aux ressources naturelles" source http://www.solidarites.ch/journal/d/cahier/5687
Les capitaux étrangers s’intéressent de plus en plus à l’Afrique subsaharienne qui, loin d’être un sous-continent délaissé par la mondialisation, suscite un intérêt croissant dans les domaines agricole, minier et énergétique. Au Mali, le Conseil présidentiel pour l’investissement (CPI), fondé en 2003, comprend des représentants de nombreuses multinationales – Anglogold, Barclays, Coca-Cola, etc. – et associe le FMI et la Banque mondiale à ses réunions. Par ailleurs, l’Agence malienne de promotion des investissements (API), créée en 2005, note que les flux des capitaux étrangers sont encouragés sans restriction (y compris le rapatriement des dividendes et des produits des ventes et liquidations). Dans le domaine foncier, l’API affirme que 2,5 millions d’hectares de terres arables sont disponibles aux investisseurs (9), en grande majorité étrangers, notamment pour produire des agrocarburants, alors que le pays n’en compte en tout que 4,7 millions, et que la surexploitation des sols conduit à leurs dégradation et désertification accélérées (10).
Dans le domaine minier, le sous-sol du Mali contient beaucoup plus de ressources que celles mises en exploitation. Sa production d’or fait la fortune de l’Anglogold sud-africaine et place le pays en 16e position mondiale (2009). Pourtant, les conditions de travail y sont déplorables (en particulier pour les enfants de moins de 15 ans) et les risques qu’elle fait courir à l’environnement ne justifient en aucun cas ses retombées économiques, qui servent pour l’essentiel à assurer les revenus de quelques rentiers locaux (20 % du capital sont en mains maliennes), de même que le service de la dette extérieure. L’exploitation d’autres gisements – pierres semi-précieuses, bauxite, uranium, etc. – est encore largement du domaine de la prospective.
De gros espoirs se portent sur l’extraction future du pétrole dans le nord du pays, en particulier dans le basin de Taoudeni, mais le forage, l’exploitation et le transport des hydrocarbures posent encore des problèmes techniques, logistiques et financiers insolubles, sans parler des questions de sécurité. Si des intérêts énergétiques sont directement impliqués dans l’intervention militaire française au Mali, ce sont ceux liés à l’exploitation des gisements d’uranium d’Arlit au Niger (4e producteur mondial) par la société Areva, à 300 km à l’est de la frontière de la région malienne de Kidal. On rappellera que plus du tiers du combustible consommé par les centrales nucléaires hexagonales vient de ce pays, et qu’Areva vient de signer un accord pour l’exploitation du bassin d’Imouraren (2e réserve au monde), à 80 km au sud d’Arlit, dont elle détient près de 60 % du capital, et où une première tranche d’investissements de 1,2 milliard d’euros est déjà programmée.